Systèmes d’alarme connectés : ce qu’il faut savoir

Les constructeurs sont de plus en plus nombreux à proposer des systèmes d’alarme connectés. Faut-il pour autant les adopter ? Le point sur un dispositif de sécurité préparant au tout connecté.

 

Avantages et inconvénients de l’alarme connectée

L’alarme connectée présente un certain nombre d’avantages. On peut entre autres citer son prix abordable, son côté pratique ainsi que sa facilité d’installation. Comparé à un dispositif de sécurité classique, il se révèle en effet plus accessible en termes de prix, peut être contrôlé à distance à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette et ne nécessite aucun investissement important pour la pose. Sur ce dernier point, il faut souligner qu’il n’est pas nécessaire de percer les murs ou de prévoir des mètres de câbles pour installer une alarme connectée. Une construction ancienne ou récente peut ainsi en bénéficier. Par ailleurs, ce type d’installation propose une interface similaire à celle des appareils mobiles connectés : la sécurisation des maisons et locaux professionnels se fait ainsi en moins d’une demi-heure.

 

Il faut cependant savoir que l’alarme connectée ne dispose pas de fils et qu’elle possède donc une autonomie limitée. La batterie des différents dispositifs – détecteurs, capteurs, caméras et autres accessoires – doit en effet être remplacée au bout de quelques semaines. Toutefois, cette étape peut s’avérer difficile si l’on dispose d’un nombre important d’accessoires ou si l’alarme est par exemple placée en hauteur. À noter également qu’il n’existe pas encore de moyens offrant la possibilité de vérifier le niveau de batterie des différents appareils. Il est donc important de prendre ce critère en compte à l’achat et de respecter scrupuleusement les recommandations des constructeurs. Il est cependant possible d’opter pour une centrale sans fil relié à un module connecté et branché sur le secteur pour prévenir en partie ce problème.

Fonctionnement de l’alarme connectée

L’alarme connectée se compose de différents éléments. En fonction des besoins du propriétaire, il peut s’agir de détecteurs d’ouverture ou de bris de glace, de capteurs de mouvements ou de caméras. Ceux-ci sont installés dans les endroits stratégiques tels que les aérations, les entrées, les couloirs ou les fenêtres. Ils sont reliés à une centrale qui est elle-même reliée à une alarme sonore. En cas d’effractions, la centrale déclenche l’alarme et avertit le propriétaire ou l’entreprise chargée de surveiller les lieux. La plupart des solutions de sécurité sont proposées avec une application offrant à l’utilisateur la possibilité de les contrôler à distance en temps réel. Elles disposent également d’un outil mural installé en intérieur et permettant leur activation/désactivation rapide.

Pour autant, la mise en place d’un système d’alarme connecté ne doit pas être un obstacle à l’utilisation d’autres solutions. Les professionnels recommandent en effet d’associer l’alarme à une porte renforcée pour un maximum de sécurité. Les statistiques révèlent que les cambrioleurs font demi-tour face à une serrure qui leur résiste plus de trois minutes. Dans ce cas, rien n’empêche le propriétaire d’opter pour un dispositif à trois points, équipé d’un renfort anti-pied-de-biche et de paumelles renforcées. De même, l’utilisation d’appareils certifiés NF A2P est requise dans les zones isolées ou à risques. Enfin, il faut veiller à respecter une certaine logique dans la mise en place des différents éléments de sécurité : inutile d’opter pour une porte blindée si les fenêtres ne disposent pas de capteurs de mouvements et inutile d’installer des caméras si la serrure des ouvertures n’est pas renforcée.

 




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