Le dispositif « participation citoyenne » pour lutter contre le cambriolage

Impliquer la population dans le renforcement de la sécurité notamment dans la lutte contre les cambriolages est une solution de plus en plus adoptée par les communes françaises. Le dispositif participation citoyenne vise surtout à sensibiliser les gens pour les inciter à s’investir dans leur propre sécurité dans un esprit de solidarité.

 

Les principes du dispositif en quelques lignes

Le dispositif est apparenté à une action citoyenne. À travers une implication dans la prévention et le signalement des délits, les informations peuvent ainsi arriver beaucoup plus rapidement aux autorités régaliennes de sécurité. Par ailleurs, un membre de la communauté jouit largement d’une meilleure légitimité pour relayer les informations de conseil et de prévention contre les actes de cambriolage. Ce représentant de la population est le référent. Son rôle consiste, effectivement, à relayer les informations avec la gendarmerie ou la police, et sert d’interlocuteur de la part des autorités pour diffuser les messages relatifs à la prévention contre les délits. Ils peuvent ainsi rapporter à la gendarmerie le début d’un acte de cambriolage, tout comme donner le conseil aux habitants d’être sur leur garde ou les aider à prendre des mesures de sécurisation de leurs demeures sur l’installation d’un système d’alarme, entre autres.

 

Un dispositif tripartite

La mise en place du dispositif participation citoyenne implique sa légalisation et sa légitimation. En effet, dans son objectif de pouvoir rassurer les gens, mais en même temps d’optimiser la réactivité des autorités de sécurité et de la prévention des délits, ce dispositif implique la réalisation d’un protocole d’accord entre les autorités locales, dont le préfet, le maire et la gendarmerie. Pour assurer un total respect de la légalité, le procureur de la République possède un droit de regard sur l’application du dispositif. Toutefois, le référant ne peut pas se substituer au rôle régalien de la gendarmerie, mais garde seulement de rôle de relais d’information et d’interface entre les autorités et la communauté. Le maire, quant à lui, est chargé du suivi et de la sélection des référents dans un quartier ou une rue. Il peut aussi décider d’installer des panneaux d’information à l’endroit des malfaiteurs sur la présence de dispositif de prévention des actes de cambriolage.

 

Le rôle crucial des référents

Le dispositif est régi par le code de procédure pénale et celui du code général des collectivités territoriales. De cette façon, le rôle des référents est bien paramétré. Avant la véritable mise en place du dispositif, la brigade de gendarmerie et la mairie organisent des réunions de sensibilisation pour identifier les référents potentiels. Leur véritable rôle est celui de procéder à des actes de prévention de premier niveau, notamment la surveillance des logements où il n’y a personne, surtout si ceux-ci ne sont pas équipés de système d’alarme, ou quelques services tels que le ramassage des courriers dans ces habitations. Les référents sont primordiaux en période de vacances. Dans son rôle d’interlocuteur avec la gendarmerie, le référent peut être interpellé par l’habitant si celui-ci remarque des mouvements suspects dans son voisinage.

 

 

Le dispositif « participation citoyenne » pour lutter contre le cambriolage

Le dispositif « participation citoyenne » pour lutter contre le cambriolage

 




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